Le destin est un plat quie se mange froid

Coucou les Minoris, hyper difficile de vous rejoindre en ce moment: la vie réelle me vampirise , je n'ai plus internet et je viens de squatter l'ordi d'un copain en ignorant ses "Encore tes chinois?" . Le destin me met plein de bâtons dans les roues afin de m'empêcher de satisfaire ma drama addiction: plus le temps de poster sur Facebook, plus de temps pour découvrir de nouveaux dramas...mais à midi, j'ai trouvé une idée pour me rapprocher spirituellement de notre groupe: repas asiatique pour m'imaginer dans un drama de viki. Je profite de ma demi-heure de pause et me voici à Picard: pour une fois, exit le gratin dauphinois et autres raviolis au fromage... Je fonce au rayon du soleil levant... Mouif... Pas de kimchi, juste du poulet tandoori... Okay... L'inde, c'est pas si loin de Séoul... Moins que Clermont en tout cas.... J'attends qu'on me serve enfin et rentre avec mon précieux paquet glacé pressé sur mon coeur impatient de goûter ce petit moment d'exotisme , oasis de fraicheur dans une journée aussi monotone que pénible... j arrive en salle de pause, aussi surgelé que ma barquette (penser à ne plus serrer contre son coeur un repas de Picard).*

Lecture du mode d'emploi: ouvrir l'opercule et lancer le micro onde 5 minutes.

Bon... Je suis nulle en cuisine mais cette fois, je tiens le bon bout. Ca a pas l'air sorcier... C'est parti...

Plus que dix minutes, ça m'en laisse 5 pour avaler mon petit morceau d'Asie... (même si j'aurais préféré un bibimbap). Plus que deux minutes...

Ca sent le brûlé... Bizarre, il y a de la fumée mais pas le délicat fumet de mon chef-d'oeuvre gastronomique. Arrêt du micro onde.. mais pas de ding... Et plus de lumière... et plus de frigo apparemment... Je sors de la salle : black out dans tous les bureaux; on se dirige en masse vers l'épicentre de la catastrophe et j'apprends très vite à me recroqueviller très vite dans un coin façon bulot. Je peux peut-être me planquer dans les conduits d'aération façon Die Hard? Loupé: la VMC permet tout au plus le passage d'un papillon qui serait assez agile pour passer entre les pales pour ne pas finir en rondelles Justin Bridou. Conclusion: On découvre qui est l'auteur dudélit, on se penche sur la vétusté du four, ma pause est terminée et mon plat surgelé n'est pas des plus appétissants, ce qui au fond n'a aucune importance vu que je n'ai pas le temps de l'ingurgiter... Conclusion: L'ordre cosmique a décidé de me sevrer d'Asie de force façon cure de désintox imposée et incontournable.

Mais je ne me décourage pas: je vais me faire un week-end asiatique de folie pour compenser... mais avant de lancer mon drama, je vais m'équiper d'un extincteur: on n'est jamais trop prudent...En attendant, j'ai hête de vous retrouver et je vous dis à bientôt.